Né à Strasbourg dans les années 70, Laurent découvre le Cinéma vers l'âge de 12 ans.

Très tôt, les effets spéciaux l'interpellent : d'où viennent les extraordinaires créatures du film « The Dark Cristal » ? Qui sont ces incroyables personnages nommés Yoda, Oghra ou Harry le Big Foot?

Le masque tombe, la marionnette perd sa peau en mousse de latex et le vrai visage des artistes est révélé : Stuart Freeborn, Stan Winston, Rick Baker... Les grands maîtres des effets spéciaux.

Leur travaux l'impressionnent sans pour autant l'effrayer : Terminator et Alien le fascinent très jeune mais pour lui, tout cela restera du Cinéma et les magiciens du 7 ème art sont des bricoleurs de génie.

Suivant leur exemple, Laurent commence alors à faire ses premiers monstres en papier hygiénique imbibé de colle, faisant disparaître les billes d'Abalone pour confectionner des yeux et ses réserves d'écolier en encre rouge pour fabriquer du faux sang...

De fil en aiguille, il lui faudra trouver d'autres matériaux. La récupération devient passion : on peut faire de tentaculaires extraterrestres avec des tubes en plastique chipés dans les chantiers!

Mais à 15 ans, Laurent ne sait pas encore dans quelle branche se lancer. A l'âge du collège, il aime les histoires, à lire ou à écrire, il aime dessiner, bricoler, réparer... Depuis tout petit, il aime les animaux, les châteaux forts, les volcans, les dinosaures... Pas facile de mettre un métier sur tout cela.

La rencontre avec un jeune réalisateur de son âge lui fera faire des choix. Laurent prendra exemple sur la détermination de Jérémy, qui aura tôt fait de mettre ses capacités à contribution. Pour les courts métrages de son ami, Laurent fabriquera du faux sang, des maquettes, transformera des ballons de basket en boule de pierre... Système D et Passion les animent tous les deux de la même flamme. Aux Portes de l'Aventure, 4 minutes, Alchimie, Swatch, Happy End... Grâce à ces premiers films, le portfolio de Laurent se construit doucement.

Après ses études secondaires, Laurent démarchera sa première société de production: Ana Films lui proposera immédiatement son premier emploi rémunéré : le film Jeu de Mains réalisé par Gauthier Gumper. Puis viendront d'autres productions, Calypso, Arte, l'Opéra National du Rhin, le Meilleur des Mondes... et d'autres films.

Laurent travaillera pour toutes sortes d'organismes, dans des secteurs très variés : théâtre, cinéma, télévision, animations...

Engagé comme sculpteur dans une chocolaterie, il concevra et réalisera pendant un an et demi des prototypes de produits pour de grands noms du chocolat (Mars, Disney, Thiriet...) et découvrira le monde de l'entreprise. Avant de revenir à sa vraie passion : le maquillage.

Tout au long de sa jeune carrière, Laurent a toujours trouvé son intérêt dans l'évolution. Il y a toujours et partout quelque chose à apprendre.

Ses rencontres et ses relations avec d'autres maquilleurs, comme Jean-Christophe Spadaccini, Denis Gastou, Jacques-Olivier Molon et bien d'autres, lui apportent énormément, sur le plan technique et humain. Conseillé à ses débuts par Dominique Collandant et Reiko Kruk, il suit l'exemple de ces techniciens accomplis, sa référence absolue en maquillage restant Rick Baker.

Sa passion pour les personnages et le fantastique reste intacte.

Ses références cinématographiques, s'il n'a pas de film préféré, sont les films de monstres du « Loup-Garou de Londres » à « Predator » en passant par « Le Choc des Titans » mais aussi les grands classiques comme « Ben Hur » ou « Lawrence d'Arabie » , les vieux westerns, et les films de Franck Capra.

Ses passe-temps sont variés et jamais bien loin de ses activités principales : dessin, sculpture, bricolage... et aller au cinéma, le plus souvent possible!

 
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